Cette bande dessinée retrace la vie de Max Audibert, parti de Marseille pour devenir chasseur à Tiniteqilaaq. Un rêve qui a paru idiot aux autres et pourtant qui lui a semblé évident à lui. Il n’a jamais abandonné, même après des blizzards, même après des accidents de traineaux, même après des pertes animales et humaines.

Avec ses dessins magnifiques, Simon Hureau nous fait toucher du doigt la liberté qu’a gagnée Max. On contemple les paysages et l’on comprend son choix de vie.

Des bleus glacés tendres et sombres tracent les lignes d’un paysage époustouflant, infini et mortel.

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Au travers des souvenirs du franco-groenlandais, nous voyons l’évolution de Tiniteqilaaq avec les coutumes et l’artisanat autour de la chasse, la modernité qui se développe, les départs, les traditions qui s’oublient, la solitude qui ne cesse de grandir dans certains cœurs. Rien n’est idyllique. La mort ne cesse d’être présente. Chaque erreur peut être fatale.

Les traits fins et réalistes du dessinateur nous font aimer ces gens, ces animaux et ces contrées rencontrés.

La vie de Max continue. Après avoir été un chasseur et un pêcheur, il est devenu un professeur des écoles. Il lègue sa curiosité à ses élèves et mélange la vieille génération avec la nouvelle pour continuer à apprendre et transmettre.

Entre magnificence et dure réalité, cette BD nous montre une vie loin de tout. On redoute comme on rêve d’y aller à notre tour.

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↑ Petit bonus : Simon Hureau s'est aussi aventuré dans son jardin !