Marie Kock est journaliste. Elle pratique aussi le yoga depuis de nombreuses années. Les bénéfices qu’elle en tira pour sa vie personnelle l’ont incitée à se former pour devenir elle-même professeur de yoga. Cette passion ne l’a néanmoins pas détournée du besoin de comprendre l’histoire de cette discipline qui, tout en s’enracinant dans l’histoire plurimillénaire d’une civilisation si éloignée de la nôtre (l’Inde des vedas et de l’Hindouisme) a pu s’imposer comme une pratique hautement mondialisée, en particulier dans le monde occidental.

D'aucuns trouveront peut-être la position de l'auteur ambiguë. En effet Marie Kock est ici à la fois juge et partie. Son approche n'est pas extérieure puisqu'elle pratique et enseigne le yoga. On trouvera cependant dans ce livre sans jargon, un très bel exercice d'esprit critique qui a su puiser aux meilleures sources scientifiques (indianisme, sociologie, économie etc.).  En fait  cette défense du yoga ne se fonde que sur l'expérience intérieure de l'auteur : Marie Kock témoigne de la façon dont le yoga lui fait du bien. Son enquête montre que bien d'autres personnes témoignent des bienfaits et cela au sein d'une grandes diversité d'écoles (il n'y a pas un yoga mais des yogas).

Ce qui est remarquable dans ce livre, c'est que tout en ne proposant aucune explication (scientifique ou spirituelle) à ces bienfaits, l'auteur dresse une histoire honnête et documentée de la pratique du yoga tout en prenant le risque de présenter celle-ci comme infondée et arbitraire et uniquement déterminée par des phénomènes de modes.

 

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