Et si, dans un monde tout à fait normal, tout se mettait à dérailler à cause d'une épidémie mystérieuse ? Et si, parce qu'une entreprise peu recommandable était la proie de boursicoteurs peu scrupuleux, la seule possibilité pour survivre était de fuir ?

C'est un peu l'idée développée dans le film de Yeon Sang-Ho. Et du sang, il y en aura dans ce fameux train... On y suit le trajet d'un père obsédé par son travail de trader, accompagnant de mauvais grès sa propre fille qui doit retrouver sa mère à Busan. On y rencontre aussi un jeune couple dont la femme est enceinte, deux sœurs âgées qui se taquinent, des supporters de l'équipe de baseball, un patron trouillard et narcissique et plein, plein, plein de cadavres. Parce que oui, le Dernier train pour Busan n'est pas un film catastrophe qui tourne mal. Dès la première séquence (pauvre biche percutée par une camionnette), on comprend que c'est vraiment un film d'horreur puissant qui nous attend. Et on est servis !

busanporte

Ce type est un héros (mais plus pour longtemps)

Bref, comme dans tout bon film d'horreur, la critique politique pointe son bout du nez mais toujours au service de l'efficacité, ce train (le fameux KTX-I qui n'est autre que "notre" TGV fabriqué par Alsthom) va trèèèès vite tout comme l'action. On est happés par la poursuite et c'en est réjouissant. Pas la peine de vous raconter la fin, vous vous en doutez, ça se finit moyennement bien, mais en chanson.

 

Sécurité. Pour accéder au portail de votre bibliothèque, merci de confirmer que vous n'êtes pas un robot en cliquant ici.