La République du Bonheur porte divinement bien son nom.
Quand on feuillette un livre de ce genre on se sent très vite heureux, apaisé. Mais ne vous m’éprenez pas il ne s’agit pas ici d’une « bleuette » à l’esprit guimauve que l’on retrouve dans les téléfilms de début d’après-midi sur M6.
Dans cet opus, qui fait suite à La Papeterie Tsubaki, on retrouve Hatoko mariée et fière maman adoptive de QP. Les saisons défilent au rythme de l’encre calligraphiée pour l’écriture de ses missives écrites en tant qu’écrivain public. Les personnages tout comme les lettres sont chaque fois un délice pour les yeux et le phrasé.
Dans ce tome, il est aussi beaucoup question de rapport à la mère et du lien filial.
Enfin, véritable héroïne du roman et vrai coup de cœur, la ville de Kamakura donne envie d’être visitée pour de vraie….Renseignement pris, le voyage n’est pas donné !!!

Bref, Hatoko et sa papéterie seraient sûrement classées dans la liste des commerces non-essentiels, et pourtant...